Certains voyages vous mesurent. Non pas en kilomètres, mais en souffle, en volonté et en capacité de s’émerveiller face à l’inaccessible. Si vous recherchez une expérience qui vous éloigne de l’agitation touristique pour vous connecter à l’histoire d’une manière plus brute et personnelle, cet article est pour vous. Ici, nous vous disons tout ce que vous devez savoir sur comment se rendre à Choquequirao, un défi qui vous récompense par la solitude, des paysages imposants et l’écho d’un empire.
Qu’est-ce que Choquequirao et pourquoi l’appelle-t-on la « sœur du Machu Picchu » ?
Haut sur un sommet, veillant sur le profond canyon de la rivière Apurímac, se trouve le parc archéologique de Choquequirao. Son nom, du quechua Chuqi K’iraw, se traduit par « Berceau d’Or », un indice de son importance. Située dans la cordillère de Vilcabamba, cette citadelle fut l’un des derniers bastions de la résistance inca contre les conquistadors espagnols vers 1535. Mais au-delà d’être un refuge, c’était un carrefour vital : un centre administratif et cérémoniel qui reliait les hauts plateaux andins à la jungle. Sa similitude architecturale et stratégique stupéfiante avec le Machu Picchu, avec des terrasses qui défient la gravité et des enceintes en pierre finement taillées, lui a valu le surnom de « sœur ». Cependant, contrairement à la célèbre citadelle, Choquequirao ne reçoit qu’une infime fraction de visiteurs, offrant une atmosphère de découverte presque intime.
La réalité du trek : est-il fait pour vous ?
Soyons honnêtes : la randonnée vers Choquequirao est l’une des plus exigeantes de la région de Cusco. Ce n’est pas une promenade. C’est un défi physique et mental qui nécessite une bonne condition physique et une forte détermination. L’itinéraire classique implique une descente vertigineuse de plus de 1 500 mètres au fond du canyon de l’Apurímac, pour ensuite affronter une montée tout aussi brutale sur le versant opposé. Le terrain est escarpé, le soleil peut être intense pendant la journée et les nuits sont froides. Mais chaque pas difficile est récompensé par des vues spectaculaires sur le canyon, la proximité de l’imposant sommet enneigé du Padreyoc et la satisfaction d’atteindre un lieu que peu de gens connaissent. Si vous êtes un passionné de trekking cherchant à repousser vos limites et à trouver la beauté dans l’effort, cette aventure vous appelle.
L’itinéraire détaillé : comment se rendre à Choquequirao pas à pas
Le voyage complet dure généralement entre 4 et 5 jours. L’itinéraire le plus courant et recommandé commence dans le petit village de Cachora, bien que le point de départ du trek soit le mirador de Capuliyoc.
- De Cusco à Capuliyoc Le voyage commence par un transfert en véhicule de Cusco à Capuliyoc (environ 4 heures), en passant par Cachora. Depuis ce mirador, vous aurez votre première vue panoramique sur le canyon colossal et le sentier en zigzag qui vous attend.
- La descente (Jour 1) Le premier jour est presque entièrement en descente. Une pente raide qui met les genoux à l’épreuve vous mènera des 2 900 mètres de Capuliyoc au camping de Chiquiscá (1 950 m) ou, si vous maintenez un bon rythme, jusqu’à Playa Rosalinas sur les rives de la rivière Apurímac (1 500 m).
- La montée (Jour 2) Après avoir traversé la rivière, la section la plus redoutée et respectée commence : la montée vers Marampata. Ce sont des heures d’une ascension raide et constante sous le soleil de la vallée. La récompense est d’atteindre le camping de Marampata (2 900 m), une communauté accueillante d’où l’on peut déjà apercevoir une partie du complexe de Choquequirao. De là, la marche jusqu’à l’entrée du parc est relativement courte et douce.
- Exploration et retour (Jours 3 et 4) Le troisième jour est consacré à l’exploration de la vaste citadelle. Avec seulement environ 30 % de fouilles, se promener sur ses places, ses terrasses et ses enceintes ressemble à une véritable découverte. Un lieu incontournable est les Terrasses des Lamas du Soleil, où des figures de lamas ont été incrustées dans les murs de soutènement. Après avoir passé la nuit près des ruines ou à Marampata, le quatrième jour commence le difficile voyage de retour, en retraçant le même itinéraire.
« On ne mesure pas la montagne, on se mesure soi-même. » – Ed Viesturs
Plus que des ruines, une expérience transformatrice
Contrairement à d’autres destinations, la valeur de Choquequirao ne réside pas seulement dans ses pierres, mais dans le voyage entrepris pour les atteindre. C’est une leçon d’humilité face à la nature et d’admiration pour l’ingéniosité inca, capable d’ériger une telle merveille dans un lieu aussi inaccessible. La biodiversité est un autre cadeau du chemin : le vol majestueux du condor au-dessus du canyon, la flore qui change avec l’altitude, et le son de la « rivière qui parle » comme bande sonore constante. C’est un itinéraire qui vous déconnecte du bruit pour vous connecter à vous-même.
Votre aventure à Choquequirao, accompagné par des experts
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